Baisser tes tarifs en tant que rédacteur freelance, c’est vraiment pas la panacée.

Tu penses peut-être que c’est un bon plan pour attirer plus de clients, mais non : c’est un piège. Et je vais te dire pourquoi, sans tourner autour du pot.

Premièrement, si tu casses tes prix, il y a de fortes chances pour que les clients potentiels pensent que tes services sont de seconde zone.

C’est humain, on associe souvent le prix à la qualité.

Et franchement, qui a envie d’être perçu comme le discount de la rédaction web ? Pas toi, j’espère.

Ensuite, on ne va pas se mentir : être freelance, ça coûte.

Entre les frais administratifs, les charges sociales (qui, au passage, s’élèvent à 21% ici en France), le matos et l’espace de travail, sans oublier le temps passé à chercher de nouveaux clients… Tu vois le tableau.

En gros, pour fixer tes tarifs, il faut que ça couvre tes frais, que ça te rémunère pour ton temps et ton savoir-faire, et surtout, que ça reflète la qualité de ton travail.

Je suis Alexandre Montenon, et je t’explique ici pourquoi les tarifs bas peuvent nuire à votre carrière de rédacteur freelance !

P.S. : Depuis 2011, je fais de la rédaction web SEO et j’ai créer une formation rédacteur web. Je t’en parlerai un peu plus tard.

Pourquoi vendre ses textes à bas prix, c’est se tirer une balle dans le pied

Si t’as déjà pensé à casser les prix pour choper plus de clients en rédaction web, laisse-moi te dire : mauvaise idée.

Ça semble contre-intuitif, hein ?

Plus c’est pas cher, plus ça attire. Sauf que non, ça marche pas comme ça dans notre métier. Voici pourquoi proposer des tarifs trop bas, c’est te saboter toi-même.

D’abord, pour ton image.

Si t’es le moins cher du marché, beaucoup vont croire que t’es aussi le moins bon. C’est bête mais c’est humain. On associe souvent le prix à la qualité.

Résultat ?

Tu te retrouves avec une réputation de bas de gamme, et crois-moi, c’est pas ça qui va attirer les clients sérieux.

Ensuite, niveau thunes, si tu factures des clopinettes, tu risques de pas couvrir tes frais.

Être freelance, ça veut pas juste dire être payé pour écrire. Il y a les charges sociales (23% chez nous, merci bien), le matos, l’espace de travail, sans parler du temps passé à chercher des clients et à faire tourner la boutique.

Un conseil qu’on lit souvent, c’est de viser au moins quatre fois le SMIC horaire pour pas finir à la ramasse.

La concurrence, cette fausse amie

La concurrence des pays où la vie coûte moins cher peut te pousser à baisser tes prix. C’est compréhensible, mais c’est un piège.

Cette concurrence, souvent, elle ne tient pas compte des réalités économiques chez nous, comme les charges plus lourdes.

Certains suggèrent même de taxer les services rédactionnels venant de ces pays pour équilibrer le jeu. C’est te dire si la situation est prise au sérieux.

C’est clair que quand tu vas te battre contre des malgaches qui propose du 0,01 euros par mot, tu vas te dire que la concurrence est complètement déloyale.

Mais rassure-toi.

Leur qualité l’est aussi. Et ça, les clients finissent toujours par s’en rendre compte et reviennent toujours vers toi, au final.

Chaque texte a son prix

Les types de contenu varient un max : articles de blog, e-books, newsletters… Chacun demande un effort différent.

Logique que le tarif suive.

Faut pas hésiter à ajuster tes prix selon le boulot demandé, surtout si y’a des extras comme du SEO ou de l’intégration CMS.

Choisir sa manière de facturer

Comment tu factures, ça compte aussi.

Au mot, à l’heure, au forfait… Chaque méthode a ses fans.

L’important, c’est de choisir celle qui valorise le mieux ton taf et le temps que tu y mets.

Les prix ? Ça va de 0,05 € à 2 € le mot, ou de 20 € à 200 € de l’heure pour les pointures. À toi de voir où tu te places, mais garde en tête que ton tarif doit refléter ton expertise et la qualité de ton travail.

Mon conseil personnel :

Fixer ses prix, c’est tout un savoir-faire. Trop bas, et tu risques de te dévaloriser et de pas joindre les deux bouts. Trop haut, et tu pourrais avoir du mal à trouver des clients. L’idée, c’est de trouver le juste milieu, celui qui te permet de vivre de ta passion tout en étant reconnu pour la qualité de ton boulot. Un tarif équitable, c’est la clé pour une carrière en freelance réussie et durable.

Avant de nous quitter

Si ça t’intéresse, j’ai aussi créé tout un tas d’autres articles courts sur le sujet de la tarification pour les rédacteurs web :

• Comment fixer le bon tarif pour vos services de rédaction web ?
• Tarif horaire ou au mot : quelle est la meilleure stratégie pour un rédacteur web ?
• Quel prix demander pour vos articles en démarrant comme rédacteur web ?
• Qu’est-ce qui peut faire grimper le prix de la rédaction web ?
• Comment augmenter tes tarifs de rédacteur web avec la rédaction SEO ?
• Comment faire évoluer ta politique tarifaire en tant que rédacteur freelance ?
• Connais-tu le TJM d’un freelance dans la rédaction web ?
• Comment négocier ses tarifs de rédaction web avec les clients ?