Vous voulez devenir copywriter en ligne ? Vous rêvez de vivre de votre plume, de bosser à votre rythme, sans patron pour vous dicter vos mots ? Alors, sachez que « bien écrire » ne suffit pas. Ce métier demande trois choses : technique, expérience et stratégie....
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Tarif au mot quand on est rédacteur web : bonne ou mauvaise idée ?
Par Alexandre Montenon
Rédacteur
C’est le plus pratique quand on est rédacteur web : facturer au mot.
Mais combien facturer ? Quel est le prix du mot dans la rédaction web ?
Tout dépend de tes compétences.
En moyenne, je vends le mot entre 15 et 20 centimes. Mais j’ai 10 ans d’expérience derrière moi, et les mêmes compétences qu’un consultant SEO.
Je suis capable de créer une stratégie éditoriale, de mettre en place un cocon sémantique, de booster le trust flow d’un site web grâce aux backlinks, de réaliser un audit sémantique, etc.
Ne t’inquiète pas : ces compétences, tu vas les acquérir au fur et à mesure.
Pour toi qui commences, quel est le véritable tarif du rédacteur web ? Dois-tu t’aligner sur les plateformes de rédaction web, qui proposent des tarifs à 0,02 euros par mot, ou te caler sur les rédacteurs professionnels ?
À la fin de ta lecture, tu sauras comment facturer au mot et trouver le prix juste pour tes clients !
Et pourquoi pas facturer au mot ?
Si tu as déjà fait quelques recherches sur le métier de rédacteur professionnel, tu as déjà dû rencontrer cette question : comment facture un rédacteur freelance ? Au-delà du fait de trouver des clients, le bon prix adapté à la qualité de tes services de rédaction de texte, il faut aussi trouver le moyen de facturer.
Pas les outils et logiciels, hein. Non non, juste la méthode pour commencer. Pour l’instant, je te propose qu’on se penche uniquement sur une facturation au mot :
- La facturation au mot, keskecé ?
- Comment déterminer le bon prix au mot
- facturer au mot, c’est une bonne idée ?
La facturation au mot : c’est quoi ?
Tu l’as peut-être déjà compris : la facturation au mot, c’est un tarif appliqué en fonction du nombre de mots. Captain obvious, c’est moi !
Pour être plus clair, par exemple pour la rédaction d’une fiche produit tu peux demander un tarif de 0,04 centimes le mot. Donc si tu rédiges des fiches produits de 200 mots, ça te fait 8€ par fiche.
Jusque-là, rien de bien compliqué ! Sauf quand tu ne sais pas quel tarif proposer à tes clients. Et ça, ça s’apprend !
Comment déterminer le BON prix au mot ?
Comme toutes les tarifications (et même toutes les tâches de rédaction et publication sur le web), la facturation au mot demande une certaine réflexion. Après, tu peux aussi tâtonner et voir ce que les clients acceptent ou pas. Mais c’est quand même mieux de savoir par où commencer, tu crois pas ?
Par exemple, si tu demandes 0,5 centimes le mot pour une description de produit d’un e-commerce sans optimisation, je suis pas sûr que tu trouves preneur (si tu y parviens, fais tourner les contacts !). Surtout si tu te lances à peine dans le métier. Et que tu n’as aucune formation.
En gros, il faut que tu adaptes tes tarifs à ta légitimité, mais aussi à la mission proposée par ton client. Ceci dit, quantifier ta légitimité c’est pas si simple. Pour te donner une idée, tu peux te baser sur certains critères plus ou moins objectifs.
Adapter à ton expérience
L’expérience, ça peut être 2 choses :
- La formation : qu’elle soit universitaire ou issue d’une formation trouvée sur internet
- L’expérience professionnelle : depuis combien de temps tu exerces dans la rédaction professionnelle web
Si tu te lances tout juste dans la rédaction d’articles optimisés et que tu n’as pas suivi d’études dans le domaine, ne gonfle pas trop tes prix. Tu devrais peut-être un attendre un peu, le temps d’acquérir de la légitimité.
Si tu as suivi des études de webmarketing digital ET que tu es rédacteur technique auto-entrepreneur depuis 10 ans, alors là, JACKPOT. Tu peux augmenter tes prix, les clients ont confiance en ton expérience et ta formation. Après, il faut être à la hauteur de ce que tu demandes !
Si tu as la formation mais pas l’expérience OU l’expérience mais pas la formation : tu devrais trouver un joli juste milieu entre le pas cher et le bien payé.
En gros, tes tarifs au mot doivent être à la hauteur de la reconnaissance que tu obtiens à l’issue de ton travail.
Un petit conseil :
Quand je me suis lancé dans la rédaction web, la première stratégie que j’ai adoptée : brader mes prix, pour avoir un max de clients ! Alors oui, mais non. Très. Mauvaise. Idée.
Déjà, si tu mets des prix super bas (genre 0,015 centimes le mot), tu vas bien vite te décourager et bâcler ta création de contenu éditorial. Et ensuite, si ce contrat à 0,015 centimes devient un contrat sur le long terme, il va falloir tenir le coup ou expliquer à ton client pourquoi tu montes le tarif à 0,3 centimes d’un coup. Et là, bon courage pour la brasse qui t’attend !
Adapter à tes clients
Ta légitimité et ton expérience ne sont pas les seuls facteurs qui peuvent influencer ton prix au mot. Est-ce que la mission de ton client nécessite beaucoup de recherches sur la toile, ou d’écrire au kilomètre ? Est-ce qu’il souhaite une optimisation SEO, ou juste un travail rédactionnel ? La deadline est large ou short ?
Ce genre de question t’aidera à te rapprocher du tarif au mot idéal. Ça dépend de la nature de la mission (rédaction de fiches produits, blogging, charte éditoriale…) et de ce que veut le client !
Par exemple s’il veut un article sur l’évolution de la situation politique au Venezuela les 50 dernières années, et qu’il le veut pour dans 3 jours, ça va coûter cher. Parce que cet article va te demander une certaine expertise journalistique, dans une deadline assez serrée. Donc ça bouscule tes priorités, et ça peut mettre mal tes autres missions.
Mais attention ! Ce que le client veut, il n’est pas obligé de l’obtenir. Parfois, certains clients veulent le beurre, l’argent du beurre, et les épinards qui vont avec. Donc s’ils refusent un prix pourtant correct par rapport à leurs exigences, tu peux soit négocier, soit gentiment les envoyer paître.
Adapter à la période
Alors ça, tu peux, mais à prendre avec des pincettes (évite les trop grands écarts, ça fait escroc et mauvais genre). Tu peux réajuster tes tarifs au mot en fonction de la période, même si c’est un peu risqué. Un peu comme une stratégie digitale, mais spontanée.
Tu peux les faire gonfler légèrement pendant une période où tu as peu de demandes (ou alors les baisser pour attirer plus de clients, à toi de voir). Mais attention à ne pas être trop gourmand ! Tes tarifs doivent rester pertinents avec ta qualité de rédaction de textes.
Un autre conseil perso ?
Peu importe la période, tu peux aussi choisir d’ajuster tes prix selon la quantité de mots. Par exemple, à partir de 1 800 mots par article de blog : le client a un tarif dégressif. Tout le monde est gagnant !
Du coup, la tarification au mot : bonne ou mauvaise idée ?
Bon, maintenant que tu en sais un peu plus sur la tarification au mot, parlons de sa réalité pour ton service de rédaction de contenu SEO. Une petite balance des avantages et inconvénients, ça te tente ?
Les avantages
Déjà, si t’es pas hyper fort en maths, la facturation au mot c’est plutôt simple à calculer. Tu as un tarif, tu as un nombre de mots, tu multiplies et BAM. Tu factures ta production de contenus textuels.
Ça te permet aussi de faire un rapide calcul quand on te propose une mission en particulier, et de refuser celles qui ne valent pas la peine. Par exemple une mission de netlinking mal payée, nécessitant 25 nouveaux liens internes et externes par mois.
De manière encore plus pragmatique, avec une facturation au mot tu veux vraiment adapter à la mission et au client. Alors non, ne fais pas tes tarifs à la tête du client. Mais disons que s’il est particulièrement exigeant tu peux les faire gonfler un peu.
Et surtout, si tu décides de facturer tes clients au mot tu peux peut-être essayer de grapiller un peu plus. Par exemple, si un client te demande un article de 800 mots. Si tu en fais 1000, tu peux peut-être gagner plus d’argent que prévu !
Après, il ne faut pas non plus en faire toute une stratégie rédactionnelle, il faut que ça reste occasionnel. Et innocent. En gros, escroquer ses clients c’est pas foufou.
Les inconvénients
Un avantage n’arrive jamais seul : il s’accompagne toujours de son pote négatif ! Et ça marche aussi pour la tarification au mot.
Déjà si tu te lances tout juste dans la rédaction SEO, ton estimation du prix au mot va être un peu vaseuse. Et même en fonction des missions, en fait. C’est-à-dire que parfois, en tant que rédacteurs professionnels on accepte une mission, se met d’accord sur le prix. Et c’est seulement après, qu’on se rend compte de la réalité de l’article web.
Tu penses avoir toutes les infos pour rédiger sans avoir trop besoin des moteurs de recherches, mais en fait non. Du coup tu passes plus de temps sur un article de blog, mais en étant payé pareil. Donc petite perte de temps, et d’argent.
Après, tu peux toujours essayer de réajuster avec le client, mais gare à la formulation. Se faire traiter d’escroc, c’est pas top pour ta réputation de rédacteur indépendant.
Et forcément, si tu rédiges plus, parfois tu vas pouvoir te faire payer les mots supplémentaires. Et puis parfois, pas du tout. Donc des mots gratuits, dans le vent. Alors que tu avais mis tout ton cœur et ta culture générale dans ce contenu de qualité !
Je te fais un petit résumé !
C’est parti pour un petit résumé sur la tarification au mot ! Déjà, il faut trouver le bon prix au mot. Pour ça, tout dépend de toi, du travail que tu fournis et de l’état du marché de la rédaction de contenu web. Fais donc une petite stratégie de contenu web SEO !
Je te conseille de faire une veille concurrentielle, pour voir ce que font tes collègues et rivaux, et t’adapter. Par exemple actuellement un article de 600 mots est compris entre 80€ et 380€. Alors, tu te vois plutôt dans la moyenne haute ou dans la moyenne basse ?
La tarification en rédaction web, c’est tout une histoire. Mais chaque histoire a sa conclusion ! Pour t’aider et aller plus loin dans ta démarche, tu peux aussi lire d’autres articles sur le sujet :
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