Vous voulez devenir copywriter en ligne ? Vous rêvez de vivre de votre plume, de bosser à votre rythme, sans patron pour vous dicter vos mots ? Alors, sachez que « bien écrire » ne suffit pas. Ce métier demande trois choses : technique, expérience et stratégie....
C’est gratuit !
Rédacteur
Les autres tuyaux
Apprendre le copywriting : combien de temps pour être vraiment bon ?
Vous voulez apprendre le copywriting ? C’est une belle ambition, mais autant vous prévenir : ça ne se fera pas en claquant des doigts. Les mots, ici, ne sont pas que des mots. Ce sont vos armes pour convaincre, vos outils pour vendre, et la base de votre crédibilité....
Concepteur rédacteur : tout savoir sur la fiche métier pour entrer dans la cour des grands
Être concepteur-rédacteur, ce n’est pas juste écrire des phrases sympa pour vendre. C’est donner une voix à une marque, traduire ses valeurs en mots qui marquent. Rien n’est laissé au hasard. En copywriting, chaque mot compte. Mon rôle ? Aller chercher le mot juste,...
Le concept de cocon sémantique expliqué à ma maman
Par Alexandre Montenon
Rédacteur
Vous en entendez parler partout autour de vous.
Il vous est présenté comme l’arme de destruction massive dans le monde du référencement. L’outil parfait pour être ultra-visible sur internet.
Ce cocon sémantique serait-il la solution à tous vos problèmes de visibilité ?
La réponse ne laisse pas de doute : c’est fort probable !
Si vous publiez de manière régulière sans avoir de stratégie établie établie ou que vous n’avez tout simplement pas l’inspiration d’écrire, alors la réponse est : oui.
Le cocon sémantique est un outil dont il ne faut pas sous-estimer l’intérêt et l’impact. Un essentiel, un incontournable.
Mais aussi : quelque chose d’absolument incompréhensible quand c’est mal expliqué. On dit toujours que si on ne peut pas expliquer quelque chose à un enfant de 4 ans, c’est qu’on ne l’a pas bien compris.
Personnellement, quand il s’agit d’internet et de techniques de référencement, je préfère imaginer que je l’explique à ma maman. Et croyez-moi, lui faire comprendre l’intérêt des sites internet et de la visibilité, ce n’est pas de la tarte !
Alors si vous connaissez le principe du cocon sémantique mais que vous ne l’avez pas compris jusqu’à maintenant, cet article est pour vous ! La vulgarisation du principe du cocon sémantique, c’est parti.
Tous mes conseils et astuces dans un guide gratuit !
Qu’est-ce qu’un cocon sémantique ?
Pour comprendre le cocon sémantique, il faut repartir à l’origine de la visibilité sur internet. Outre toutes les préoccupations d’ordre technique, comment un site est-il jugé comme bon par les algorithmes ?
La réponse est simple : un bon site est un site intéressant, complet et sourcé. En bref, c’est un site qui apporte toutes les réponses aux internautes.
La structure du cocon sémantique
Le principe du cocon sémantique a été démocratisé par Laurent Bourrelly, une tête française dans le milieu du SEO. Et sa raison d’être est la suivante : permettre à un site de devenir l’Encyclopédie de référence sur UN sujet en particulier.
Imaginez un arbre généalogique.
À sa tête, se trouve la grand-mère de votre grand-mère, Adeline.
Adeline a eu deux enfants : Georges et Jacques. Qui ont eux-mêmes eu deux enfants.
Georges a eu Madeleine et Jean.
Jacques a eu Liam et Kevin (il était en avance sur son époque).
Cela nous fait déjà une cascade de 7 noms, qui se déroulent les uns après les autres. Le cocon sémantique est une arborescence dans cette même forme.
Sauf qu’à la place des noms, vous avez des thématiques. Et qu’il y a une hiérarchie bien établie.
1 – La page mère (thématique)
À la tête du cocon sémantique (la place d’Adeline la matriarche) se trouve la page mère. C’est la thématique générale, le thème large que vous souhaitez traiter.
Par exemple : les plantes en pot.
Votre objectif est que votre site devienne la référence dans l’univers des plantes en pot. Devant l’étendue du sujet, vous vous doutez bien que rédiger un seul article ne suffira pas.
2 – Les pages filles (sous-thématiques)
Au hasard, vous devez par exemple parler des plantes grasses, des plantes à fleurs et des cactus.
3 pages filles se dessinent sous la page mère :
- Les plantes grasses
- Les plantes à fleurs
- Les cactus
C’est ce qu’on appelle les pages filles (parce qu’elles sont directement issues de la page mère). Et chaque page citée ici est la sœur de l’autre. Comme dans un arbre généalogique. Vous visualisez le principe ?
Ensuite, vous allez encore plus loin.
3 – Les pages petite-filles (sous-sous-thématiques)
Vous vous dites que les internautes pourront être intéressés par les plantes grasses qui résistent au gel et celles qui nécessitent de la chaleur.
Ou par les plantes à fleurs d’été, ou d’hiver.
Ou par les cactus qu’il faut arroser, et ceux qui sont auto-suffisants.
Et c’est là, avec ces 6 pages soeurs, que se dessine votre arbre généalogique, votre cocon sémantique. Avec une page mère, 3 pages filles et 6 pages petites-filles.
- A : Les plantes vertes
- B : Les plantes grasses
- C : Les plantes grasses qui résistent au gel
- C: Les plantes grasses qui nécessitent de la chaleur
- B : Les plantes à fleurs
- C : Les plantes à fleurs d’été
- C : Les plantes à fleurs d’hiver
- B : Les cactus
- C : Les cactus qu’il faut arroser
- C : Les cactus auto-suffisants
- B : Les plantes grasses
Et ainsi de suite… Vous pouvez avoir autant de pages filles, petites-filles, petites-petites-filles que vous le souhaitez. Autant qu’il en faut pour devenir une référence dans le monde des plantes en pot.
Petit récap :
La page A est la mère de toutes les pages B. Et la grand-mère des pages C.
Chaque page B est la fille de la page A. Mais aussi la sœur des autres page B.
De la même manière, chaque page C est la fille d’une page B. Et la sœur des autres pages C.
Donc un cocon sémantique, c’est un arbre généalogique de plantes ?
Pas exactement, c’était juste un exemple.
Le cocon sémantique part d’une thématique générale, et identifie toutes les sous-thématiques qui lui sont liées. Et chaque sous-thématique a son propre article.
Contrairement aux articles de blog traditionnels, ou l’on consacre simplement un paragraphe à chaque chose. Le cocon sémantique accorde un article entier à chaque élément qui découle de la thématique générale.
Et comme chaque sous-thématique (page fille) est issue de la thématique générale (page mère), elle a un lien direct avec elle. Un lien direct que l’on va faire apparaître sur l’article, par le biais d’une ancre.
En outre, chaque sous-thématique (page fille) a un lien avec les autres sous-thématiques de même niveau (ses pages sœurs). Lien que l’on fait également apparaître.
L’ensemble est une toile de liens entre les pages de différents niveaux. Et cette toile suit une logique implacable, fortement appréciée par les moteurs de recherche.
Et voilà comment se forme un cocon sémantique.
À quoi sert un cocon sémantique ?
Maintenant qu’on a vu l’enveloppe générale du cocon sémantique, quel est son intérêt ?
On l’a déjà dit : son objectif est d’aider votre site à devenir la référence en ce qui concerne un sujet. Donc évoquer toutes les sous-thématiques liées à la thématique générale.
Mais en dehors de ça, le cocon sémantique joue un rôle incroyable dans le référencement d’un site. Voici ce à quoi il sert pour votre SEO.
Être positionné sur des mots clés importants
Comme on l’a vu, chaque sous-thématique a son propre article. Or, chaque article publié sur internet est référencé sur un mot clé principal.
Cela veut donc dire que vous vous positionnez sur autant de mots clés qu’il y a de pages dans votre cocon sémantique. Ce qui multiplie les chances qu’un internaute tombe sur votre site en tapant une requête comme “les plantes en pots” ou “les plantes en pot qui survivent l’hiver”.
Emmener les internautes d’une page vers l’autre
Mettons qu’un internaute cherche “plante en pot” dans la barre de recherche Google. Il tombe sur votre article, qu’il trouve très intéressant.
Et dans votre article, surprise ! Vous parlez des plantes grasses, sujet sur lequel il souhaitait se renseigner également.
Il clique sur le lien que vous avez ancré, et lit votre article sur les plantes grasses. Puis sur les plantes grasses qui survivent l’hiver. Puis sur les plantes à fleurs. Et ainsi de suite.
C’est comme ça que le cocon sémantique vous permet d’effectuer ce qu’on appelle un partage de trafic. Toutes les branches de votre cocon sémantique sont reliées entre elles. Votre internaute peut donc toutes les lire, dans un enchaînement fluide et intuitif.
Comment créer un cocon sémantique ?
Et voilà pour la théorie du cocon sémantique ! Maintenant, un peu de pratique. Comment procéder pour en créer un ?
Définir les sujets intéressants
La première chose à faire est de définir votre thématique générale. Quel sujet intéresse particulièrement les lecteurs que vous ciblez ?
Commencez par une recherche de mot clé, pour sélectionner une thématique générale populaire, et si possible peu concurrentielle.
Préparer une carte mentale
Une fois que vous tenez votre thématique générale, vous pouvez déduire toutes les sous-thématiques.
Pour ce faire, faites vos recherches sur internet. Les sites comme Answer The Public peuvent grandement aider. Vous pouvez également approfondir votre recherche de mots clés.
Créer du contenu
Vous avez une dizaine de mots clés, et votre carte mentale est prête : il n’y a plus qu’à rédiger ! Écrivez chaque article correspondant à son mot clé. Et n’oubliez pas de mettre des liens vers des sites d’autorité : cela apporte toujours une certaine crédibilité à vos articles.
Mettre au point le maillage interne
Tous vos articles sont rédigés ? Il est l’heure de les lier entre eux ! Dans un cocon sémantique, on lie les pages filles avec leur mère (et vice versa), et les pages soeurs entre elles. Et la même logique s’applique à chaque niveau de profondeur de votre cocon.
Des paragraphes sont destinés à chaque page de niveau inférieur, dans la page de niveau supérieur. Et des liens sont prévus en fin de paragraphe pour énumérer les pages soeurs.
Le cocon sémantique en version simplifiée
Et voilà, votre cocon sémantique est prêt ! C’est un travail qui demande un certain temps de réflexion et une implication particulière. Mais sur le long terme, ça vaut le coup.
Tout simplement parce que vous créez un afflux constant d’internautes intéressés, qui vont naviguer d’une page à l’autre et augmenter la street-cred de votre site aux yeux des algorithmes. Et quand un algorithme considère votre site comme cohérent, c’est le boost du positionnement.
La newsletter d’Alexandre Montenon
Déjà plus de 4 500 abonnés 😍 Une astuce SEO partagée toutes les semaines.
Vous allez forcément aimer :
Retour à l’école ? Ce qu’il faut vraiment pour devenir copywriter en ligne
Vous voulez devenir copywriter en ligne ? Vous rêvez de vivre de votre plume, de bosser à votre rythme, sans patron pour vous dicter vos mots ? Alors, sachez que « bien écrire » ne suffit pas. Ce métier demande trois choses : technique, expérience et stratégie....
Apprendre le copywriting : combien de temps pour être vraiment bon ?
Vous voulez apprendre le copywriting ? C’est une belle ambition, mais autant vous prévenir : ça ne se fera pas en claquant des doigts. Les mots, ici, ne sont pas que des mots. Ce sont vos armes pour convaincre, vos outils pour vendre, et la base de votre crédibilité....
Concepteur rédacteur : tout savoir sur la fiche métier pour entrer dans la cour des grands
Être concepteur-rédacteur, ce n’est pas juste écrire des phrases sympa pour vendre. C’est donner une voix à une marque, traduire ses valeurs en mots qui marquent. Rien n’est laissé au hasard. En copywriting, chaque mot compte. Mon rôle ? Aller chercher le mot juste,...
0 commentaires