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Métier de copywriter : ce qui le distingue (et de loin !) du rédacteur web

Temps de lecture : 12 minutes

Par Alexandre Montenon
Rédacteur

Vous voulez vraiment savoir pourquoi le métier de copywriter et celui de rédacteur web, c’est pas la même chose ? Eh bien, accrochez-vous, parce que je vais vous l’expliquer sans fioritures.

Il y a deux métiers ici. Deux visions. Deux objectifs, et ce n’est pas du tout cosmétique.

Moi, j’ai 13 ans de rédaction web derrière moi. Ça vous parle ? J’ai vu de l’intérieur ce que c’est que de rédiger pour informer. Le rédacteur web, c’est le pilier. Il ne cherche pas à vendre, il cherche à captiver.

Articles, pages produits, contenus SEO, tout ça pour éclairer le lecteur, l’attirer, lui donner des réponses solides. Un bon rédacteur web ne joue pas avec les mots ; il les organise pour donner du sens, de la clarté.

Et il y a une forme d’élégance dans ce travail-là. Pas de chichi, pas de gimmick. Juste la précision et la pertinence.

Le copywriter ? C’est un autre animal. Lui, il n’informe pas, il déclenche. Il agit en psy, en provocateur.

Là où le rédacteur vous laisse comprendre, le métier de copywriter vous pousse à agir. Clic. Achat. Inscription. Pas le temps de tergiverser, il veut votre réaction. Chaque mot est calculé pour susciter l’envie, pour marquer. Si vous pensez que c’est juste de l’écriture, détrompez-vous. C’est de la manipulation — bienveillante, peut-être, mais sans compromis.

En bref ? On ne joue pas dans la même cour. Soyez honnête : est-ce que vous voulez informer, ou est-ce que vous voulez vendre ?

Les objectifs : informer ou vendre

Un rédacteur web, il est là pour faire durer la relation. Lui, il construit, il rassure, il fidélise. Ses textes ? Des ponts, des repères. Il se concentre sur le SEO, sur l’info utile. Avec lui, pas de pression, juste des réponses qui résonnent et des mots qui fédèrent. C’est un marathonien, il avance, lentement mais sûrement, pour que l’audience vienne, s’installe et reste. Et croyez-moi, c’est un travail de fond.

Et puis il y a le métier de copywriter. La patience ? Il ne connaît pas. Il vise le résultat, maintenant. Son obsession ? Le déclic immédiat. C’est de l’adrénaline pure, du message ciblé pour déclencher l’action sans détour. Ici, on n’explique pas, on provoque. Ça vous paraît intense ? Parce que ça l’est. Et pour bien le faire, il faut cette dose de lucidité, de précision… ce mot qui touche pile au bon endroit pour faire mouche.

Alors, dites-moi, vous voulez être le guide ou l’instigateur ?

>>> À lire également : Copywriting ou content marketing : que choisir ?

Les techniques d’écriture : storytelling vs SEO

Dans le monde du copywriting, il y a deux options : vous écrivez pour captiver, ou vous écrivez pour être trouvé. Croyez-moi, ce n’est pas pareil. Moi, chaque jour, je jongle entre ces deux mondes – entre les mots qui résonnent et ceux qui se font repérer. Pas de place pour l’improvisation.

Vous êtes en reconversion ? Vous cherchez le bon chemin ? Alors dites-moi : êtes-vous prêt à plonger dans l’émotion brute du storytelling, ou préférez-vous creuser pour trouver ces mots-clés qui plaisent tant à l’algorithme de Google ? C’est toute la question.

Le storytelling chez les copywriters

Le storytelling, ce n’est pas une « technique ». C’est une immersion totale dans l’univers du lecteur. Vous pensez que les gens achètent un produit ? Faux. Ils achètent une idée, une sensation, une projection d’eux-mêmes. Aux débuts de ma carrière, en écrivant pour de grandes marques, j’ai rapidement compris : un bon storytelling transforme un simple produit en symbole.

Et attention, ce n’est pas juste pour faire joli. Un message raconté sous forme de récit a 22 fois plus de chances d’être retenu. Voilà pourquoi certaines marques frappent fort : elles ne vendent pas des chaussures, elles vendent l’audace, le « Just Do It » gravé dans nos esprits. Ça fait la différence.

Si vous aimez jouer avec les émotions, si l’idée de creuser dans les ressentis vous attire, le storytelling est fait pour vous. Mais ce n’est pas un jeu d’enfant. Il faut maîtriser l’art de doser, de toucher sans en faire trop. C’est là que réside la force des grands copywriters.

Le SEO chez les rédacteurs web

Vous voulez de la visibilité ? Alors, le SEO est votre meilleur allié. Il n’a rien de glamour, mais c’est du solide. Le jour où j’ai compris comment quelques mots bien placés pouvaient propulser un texte en première page, j’ai pris cette discipline très au sérieux. Si votre contenu n’est pas visible, il est inutile. Oui, inutile.

En SEO, vous écrivez pour être lu, et donc, pour être trouvé. C’est ça qui rend l’exercice complexe : les mots-clés, oui, mais surtout l’intention de recherche derrière. Parce que 75 % des internautes ne dépassent même pas la première page de Google. C’est rude, mais c’est la réalité.

Vous aimez l’analyse ? Les chiffres ? Trouver la faille qui fera monter votre contenu ? Alors, le SEO a de quoi vous combler. C’est une science, un vrai jeu stratégique, et les résultats sont là, mesurables, gratifiants.

>>> À lire également : SEO pour les nuls : le guide ultime pour les rédacteurs web qui débutent

Le métier de copywriter SEO, ça existe ?

Et pourquoi ne pas faire les deux ? Eh oui, combiner storytelling et SEO, c’est possible. C’est ce que je fais chaque jour dans le métier de copywriter : rédiger des textes qui plaisent à Google sans jamais oublier qu’il y a un humain derrière l’écran. C’est ça le copywriting SEO. Une écriture technique, oui, mais jamais au détriment du style.

Est-ce que c’est compliqué ? Absolument. Mais c’est le combo ultime pour un site qui veut non seulement attirer du trafic, mais aussi transformer ce trafic en action. Dans le copywriting SEO, chaque mot compte. Chaque phrase doit convaincre. Et chaque détail doit être optimisé.

En reconversion, maîtriser cet alliage ouvre des portes. Parce que c’est simple : si vous réussissez à combiner l’émotion et la technique, vous pouvez propulser n’importe quel contenu.

>>> À lire également : Les 12 plus GROSSES tendances à surveiller (de très près) pour votre SEO en 2025

Le métier de copywriter, un pro de la psychologie du consommateur

Vous vous demandez ce qui sépare un bon rédacteur d’un vrai copywriter ?

Ce n’est pas juste savoir écrire. C’est une maîtrise glaciale de la psychologie humaine, une capacité à lire les moindres doutes, à capter les désirs même inavoués du lecteur. C’est ce “quelque chose” qui transforme un texte en une pulsion d’achat quasi instinctive.

Moi, je l’ai appris sur le terrain. Quand j’ai commencé dans la vente en porte-à-porte, je vendais des fenêtres, mais ce n’était jamais juste des fenêtres. En quelques secondes, je devais capter chaque geste, chaque hésitation. C’est là que j’ai compris : la vente, comme le copywriting, c’est d’abord une question de savoir écouter, de sentir, d’anticiper. Le bon copywriter ? Il sait exactement ce que le lecteur veut entendre, souvent avant même que celui-ci en ait conscience.

Parce qu’un copywriter, ce n’est pas un simple styliste des mots. C’est un stratège. Il applique des techniques de persuasion bien pensées. L’effet de rareté, ça vous parle ? « Il reste 3 articles« . Ou la fameuse preuve sociale : ces avis clients, ceux qui vous rassurent en un clin d’œil. Chaque élément est étudié pour faire mouche, chaque mot est là pour toucher un point sensible. Mais jamais par hasard.

Ça marche, et vous le savez. Combien de fois vous êtes-vous surpris à cliquer, persuadé que cette annonce était écrite juste pour vous ? Ce n’est pas un coup de chance. C’est un jeu sur les failles humaines : la peur de manquer, le besoin de sécurité, le désir d’obtenir exactement ce qu’on recherche.

Alors, si vous envisagez de vous reconvertir et que la psychologie vous intrigue, le métier de copywriter pourrait être votre terrain d’expression. Mais attention, c’est plus qu’un jeu d’écriture. Il faut une empathie acérée, un instinct pour repérer les failles, et cette rare capacité de lire un lecteur entre les lignes. C’est un atout qui peut tout changer.

>>> À lire également : 6 techniques de persuasion que tout copywriter devrait connaître

Les types de contenu : quand chaque métier joue sa carte

Vous vous demandez ce que vous allez vraiment écrire si vous devenez copywriter ou rédacteur web ?

Chaque métier a ses spécialités, ses terrains d’action. Le but ? Pas le même. L’impact ? Encore moins. Croyez-moi, comprendre les différences fait toute la différence. Voyons ça d’un peu plus près.

Que rédige le copywriter ?

Le métier de copywriter, c’est être vendeur, point. Son job ? Attirer, persuader, provoquer l’action. Il met tout en œuvre pour transformer un lecteur en client, ou au minimum en lead. Si vous avez cette fibre persuasive, cette envie de déclencher une réaction chez l’autre, alors le copywriting pourrait bien être pour vous.

Dans ce rôle, le copywriter rédige avant tout des pages de vente, des annonces publicitaires, des newsletters à impact, des campagnes d’email marketing, des pages d’accueil qui frappent là où il faut. Chaque mot est pesé. Chaque phrase doit faire vibrer, doit faire agir.

Et moi, je sais ce que c’est que d’écrire pour convaincre. Entre mes débuts à vendre des fenêtres en porte-à-porte et mes campagnes pour des grandes marques, j’ai compris que chaque phrase peut être une arme, une poussée subtile qui transforme. Le copywriting, c’est de la psychologie pure. Vous sentez ce frisson ?

Que rédige le rédacteur web ?

Le rédacteur web, lui, est dans un autre registre : il construit de la confiance, de la crédibilité, et sur le long terme. Son objectif ? Informer, fidéliser, éduquer un public en quête de réponses et de contenu fiable. C’est un travail de fond, de patience. Vous, si vous aimez bâtir et poser des bases solides, alors le rôle de rédacteur web pourrait bien vous correspondre.

Dans cette optique, le rédacteur web crée des articles de blog, des pages de site (« À propos », « Services »), des descriptions de produits, et des fiches techniques. En 2010, quand j’ai rédigé mes premières fiches produits, j’ai réalisé que chaque mot compte, que la précision fait la différence – et que bien écrire peut aussi signifier être bien placé sur Google.

Parce que, oui, le SEO entre en jeu. Le rédacteur web sait comment “parler Google” en optimisant chaque contenu pour attirer un trafic qualifié. Mais ne vous trompez pas : être bien référencé, c’est une chose. Garder le lecteur engagé, c’en est une autre. C’est un travail de précision et de patience.

>>> À lire aussi : 6 types de contenus indispensables à votre stratégie de Content Marketing

Les compétences qu’on attend de chacun

Si vous êtes en reconversion, retenez ceci : le métier de copywriter et rédacteur web, ce n’est pas le même combat. Les deux maîtrisent l’écriture, mais leurs compétences sont taillées sur mesure pour des missions radicalement distinctes.

Ce qu’on attend du copywriter

Le métier de copywriter ? Un spécialiste de la persuasion. Il doit savoir entrer dans la tête du consommateur, comprendre ses failles, et choisir les mots pour déclencher l’émotion, le déclic. Ici, chaque mot compte. On écrit pour pousser le lecteur à agir, à cliquer, à acheter. C’est du direct, sans détour.

Pour ça, il faut une capacité d’analyse solide et une empathie à toute épreuve. Vous voulez être copywriter ? Alors, vous devez savoir ce qui fait vibrer votre audience, ce qui l’angoisse, ce qui la fait rêver. Sinon, passez votre chemin.

Ce qu’on attend du rédacteur web

Le rédacteur web, lui, travaille en finesse : SEO, mots-clés, intentions de recherche. Il n’écrit pas juste pour faire joli. Son contenu doit attirer les moteurs de recherche ET répondre précisément aux attentes du lecteur. C’est là que la rigueur entre en scène. Un mot de travers, et votre page s’effondre dans les classements.

Vous voulez faire du SEO ? Il va falloir être patient, minutieux, et prêt à ajuster chaque détail. La moindre erreur peut vous coûter des places. Le rédacteur web doit savoir se remettre en question constamment. Alors, vous sentez-vous plus copywriter ou rédacteur web ?

Deux métiers, deux stratégies

Côté stratégie, le copywriting et la rédaction web ont des objectifs diamétralement opposés. En tant que copywriter, vous écrivez pour des conversions rapides. Vos pages de vente, annonces, emails sont conçus pour une seule chose : provoquer une réaction immédiate.

Le rédacteur web, lui, construit une relation de confiance. Ses articles de blog, guides, fiches produits sont là pour installer la marque sur le long terme. Sa mission ? Informer, fidéliser, bâtir une audience qui reviendra, qui fera confiance au contenu.

La stratégie du copywriter repose sur des actions rapides, mesurables. Celle du rédacteur web se joue dans la durée, avec méthode et constance. L’une comme l’autre demande une vision sans faille. Alors, dites-moi : où vous voyez-vous ? Dans l’urgence, ou dans la profondeur ?

Pourquoi ils sont complémentaires (et indispensables !)

Là où ça devient intéressant, c’est que l’un ne va pas sans l’autre. Un site sans copywriting peut attirer du trafic, mais sans conversions, il restera stérile. Et sans un contenu solide et optimisé en amont, même le meilleur copywriting peut manquer de crédibilité.

Le métier de copywriter, c’est l’impulsion. Il capte, pousse à l’action, transforme les visiteurs en clients. Le rédacteur web, lui, instaure la confiance, donne de la visibilité et attire un lectorat qualifié. Ensemble, ils forment un duo qui fait exploser les résultats.

Ce que j’aime dans le métier de copywriter, c’est cet équilibre. Pour un texte vraiment efficace, il faut de la persuasion ET de l’optimisation. Et si vous vous reconvertissez, maîtriser les deux fera de vous un atout précieux, un profil que tout le monde s’arrachera.

>>> À lire également : Pourquoi faire du copywriting va faire exploser le CA de votre entreprise ?

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