by Alexandre Montenon

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Par Alexandre Montenon
Rédacteur

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Retour à l’école ? Ce qu’il faut vraiment pour devenir copywriter en ligne

Temps de lecture : 11 minutes

Par Alexandre Montenon
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Vous voulez devenir copywriter en ligne ? Vous rêvez de vivre de votre plume, de bosser à votre rythme, sans patron pour vous dicter vos mots ? Alors, sachez que « bien écrire » ne suffit pas. Ce métier demande trois choses : technique, expérience et stratégie. Prêt(e) à affronter ça ?

D’abord, la technique. Avant de séduire un lecteur, il faut déjà plaire à Google. Mots-clés, SEO, structure : sans ces bases, votre contenu n’existe même pas. Moi, j’ai passé des heures à optimiser mes textes, à tester ce qui marche. Sans visibilité, vous écrivez dans le vide.

Ensuite, la persuasion. Convaincre avec les mots, ce n’est pas inné, c’est un art. Un bon copywriter déclenche des émotions dès la première phrase et garde le lecteur accroché jusqu’au bout. Ici, on parle storytelling, psychologie, connexion. Vous voulez toucher les gens ? Il va falloir vous entraîner à aller droit à l’essentiel.

Enfin, il faut passer à l’action. Lire des livres et des guides ne suffit jamais. Écrivez, encore et encore. Travaillez des projets fictifs, créez des fiches produits, racontez des histoires, et surtout, lancez-vous. Pour trouver des missions, les plateformes comme Malt, Upwork et Textbroker sont de bons tremplins. Elles vous aideront à construire votre premier portfolio, petit à petit.

Mais ce n’est qu’un début. Pour transformer vos compétences en revenus, affinez votre stratégie, connectez-vous aux bonnes personnes, développez votre réseau. Le chemin est exigeant, oui. Mais devenir copywriter en ligne, c’est possible.

Je vous explique tout ici !

Devenir copywriter en ligne : le copywriting, c’est quoi au juste ?

Le copywriting en ligne, vous savez ce que c’est vraiment ? C’est écrire pour déclencher des actions, vendre, convaincre… Mais pas avec de jolis mots posés là par hasard. Chaque mot doit frapper, chaque phrase vise à capter votre lecteur et à le faire passer à l’action. Persuader, guider, transformer un simple passage en un clic, un achat, un engagement. C’est bien plus que « bien écrire ». C’est ce que je fais, et c’est ce qui me passionne depuis plus de dix ans.

Vous avez huit secondes. Huit petites secondes pour retenir l’attention d’un lecteur qui peut zapper votre page aussi vite qu’il est arrivé. En copywriting, chaque mot compte pour les engager tout de suite et leur donner envie d’aller plus loin.

Je sais, ça peut sembler extrême. Mais c’est justement là tout l’intérêt. Le copywriting en ligne, c’est viser juste, avec des mots conçus pour activer des émotions, susciter l’intérêt, et même créer de l’attachement à un produit ou une idée.

Pour moi, c’est un métier stratégique. Ce n’est pas juste savoir écrire, c’est savoir écrire pour vendre. À mes débuts, j’ai appris que tout se joue sur la psychologie, la précision et une vraie stratégie de contenu. Sans cela, vous restez invisible.

Et vous savez quoi ? 77 % des entreprises considèrent le copywriting essentiel pour leurs ventes. Pourquoi ? Parce qu’un bon texte peut faire bondir les conversions de 30 % et plus. Voilà pourquoi ce métier est bien plus qu’une simple technique.

>>> À lire également : Les 10 techniques de copywriting infaillibles pour captiver votre audience

Les compétences qu’il vous faut pour ne pas passer pour un amateur

On va être clair : en copywriting, soit vous savez où vous allez, soit vous restez dans l’ombre. Pas de demi-mesure. Ce qui vous sépare d’un amateur, c’est la précision de vos compétences et votre capacité à créer une vraie connexion avec le lecteur. Pour devenir copywriter en ligne, cela passe par une maîtrise de techniques clés.

Les bases techniques (parce qu’écrire sans SEO, c’est jouer à moitié)

Commençons par le début. En SEO, on parle de mots-clés, de balises, de maillage. Oui, c’est technique, et oui, c’est essentiel. Aucun contenu n’est utile s’il n’atteint pas sa cible.

Depuis mes débuts, j’ai passé des heures à apprendre et à tester ce qui marche. Pourquoi ? Parce que maîtriser le SEO, c’est s’assurer que chaque mot, chaque phrase, arrive aux bonnes personnes au bon moment.

Votre texte doit plaire aux moteurs de recherche autant qu’aux lecteurs. C’est non négociable. Sans ça, vous écrivez dans le vide. Croyez-moi, les clients savent repérer ceux qui comprennent vraiment comment fonctionne le web.

>>> À lire également : SEO pour les nuls : le guide ultime pour les rédacteurs web qui débutent

Le storytelling et la persuasion, vos armes secrètes

Mais attention, le SEO seul ne va pas vous faire devenir copywriter en ligne. Le vrai pouvoir, c’est de savoir raconter, capter, toucher. Votre mission : déclencher des émotions, faire vibrer, provoquer l’action.

Le storytelling, c’est plus que l’énoncé de faits. C’est savoir transmettre quelque chose de vrai, avec l’intention de capter l’attention du lecteur. Pas de détour, on va droit au but, car c’est là que se joue la persuasion.

Je l’ai appris sur le terrain, en passant de fiches produits à des textes de vente. Pas question de se cacher derrière des phrases creuses. On se met à la place du lecteur et on parle à ses besoins. Avec authenticité. Vous voulez faire partie des pros ? Voilà ce qu’il vous faut : le combo technique et psychologique.

>>> À lire également : Les secrets du storytelling, ou savoir raconter une histoire pour mieux vendre

Se former : payant ou gratuit, par où commencer ?

Vous vous lancez pour devenir copywriter en ligne, et vous voulez savoir s’il faut vraiment sortir le portefeuille ? Parlons franchement. Oui, les ressources gratuites peuvent vous mettre le pied à l’étrier, mais elles ne vous mèneront pas loin si vous cherchez à passer pro.

Alors, commencez par le gratuit. C’est un bon terrain d’exploration. Des plateformes comme Coursera, ou même YouTube, regorgent de bases sur le copywriting et le SEO. En autodidacte, j’ai plongé là-dedans au début. Mais il arrive un moment où ces contenus vous laissent en surface.

Ensuite, si vous êtes sérieux, il va falloir investir. Les formations payantes changent tout. Elles vont en profondeur et vous font gagner du temps en vous montrant ce qui fonctionne, avec des exercices, des études de cas et des retours concrets. J’ai investi dans des formations SEO et marketing avec des experts comme Laurent Bourrelly. Parce qu’apprendre vite, avec les bonnes techniques, c’est aussi gagner en crédibilité et en clients.

Alors, explorez, testez. Mais dès que vous sentez qu’il vous manque ce « petit plus » pour avancer, passez au payant. Une bonne formation, c’est un raccourci pour sortir du lot et passer pro.

>>> À lire également : 20 choses à savoir pour bien choisir une formation copywriting en 2024

Passer de la théorie à la pratique : commencez à écrire !

Vous voulez devenir copywriter en ligne ? Alors, écrivez. La théorie est bien, mais elle ne vous mènera nulle part sans action. Vous pouvez avoir lu tous les guides, fait toutes les formations. Si vous ne passez pas à la pratique, ça reste du vent.

Je vous propose des exercices concrets pour avancer, sans excuses. C’est ce que j’ai fait pour progresser, et ça paie.

Des exercices pour s’entraîner chez soi sans trop se planter

On commence simple : écrivez des fiches produits. Choisissez un objet lambda, peu importe quoi. Transformez-le en quelque chose qu’on a envie d’acheter. C’est avec ça que j’ai fait mes premiers pas.

Ensuite, lancez-vous dans le storytelling. Racontez une anecdote personnelle et testez différents tons. Le but ? Créer une connexion. Si ça marche avec vous, ça marchera avec d’autres.

N’oubliez pas le SEO : prenez un texte basique et intégrez des mots-clés. Travaillez les titres, les sous-titres. Vous devez faire passer votre texte du simple « lisible » à « visible ».

Enfin, rédigez un article fictif sur un sujet qui vous motive. Donnez-vous une deadline. C’est là que vous testez votre capacité à vous organiser et à produire du contenu cohérent.

Les plateformes où trouver vos premières missions (et oui, ça existe)

Une fois les bases en main, il est temps d’aller sur le terrain. Des plateformes comme Malt, Fiverr ou Upwork sont faites pour les débutants. Vous y trouverez des clients, même sans gros portfolio. J’ai commencé avec des missions modestes et c’est ce qui m’a mis le pied à l’étrier.

Essayez aussi des sites comme Codeur ou Textbroker. Ils proposent des missions courtes qui vous permettent de gagner en expérience, même sur de petits projets.

Et souvenez-vous : ce sont ces premières missions, même simples, qui vous construiront. C’est ainsi que j’ai forgé mon portfolio. Allez-y, prenez chaque contrat comme une étape.

>>> À lire aussi : Envie d’indépendance ? 8 conseils pour décrocher sa première mission freelance

Portfolio et réseau : se montrer sous son meilleur jour

Un bon texte, c’est un début. Mais si vous voulez qu’on vous prenne au sérieux, montrez ce que vous valez. Pas besoin de dix ans d’expérience, il suffit de savoir présenter ce que vous faites et de se faire remarquer.

Comment monter un portfolio même sans expérience ? (spoiler : il y a des astuces)

Vous n’avez pas de clients ? Ce n’est pas une excuse. Commencez par des projets fictifs. Rédigez une fiche produit pour un objet banal. Prenez un sujet qui vous passionne et rédigez un article de blog convaincant. Montrez ce dont vous êtes capable.

Ensuite, entraînez-vous en améliorant des textes existants. Repérez des sites qui pourraient mieux présenter leurs produits ou articles, et créez une version plus percutante pour votre portfolio. C’est ce que j’ai fait au début : mes premières fiches produits n’étaient pas pour des clients, mais elles m’ont ouvert des portes.

Pas de site ? Créez un simple PDF, bien présenté. Choisissez vos meilleurs exemples et mettez-les en avant. Vous montrerez votre valeur, même sans une expérience solide.

Utiliser LinkedIn et les réseaux pour qu’on se souvienne de vous

Sur LinkedIn, ne soyez pas invisible. Mettez à jour votre profil, racontez votre parcours. Expliquez votre reconversion et ce qui vous distingue en tant que copywriter.

Soyez actif. Publiez vos réflexions, vos travaux. Commentez les posts d’autres rédacteurs. C’est ainsi que vous montrez que vous êtes sérieux et motivé. Dans mon cas, ce sont des clients qui sont venus me chercher en voyant mon engagement.

Et ne vous arrêtez pas là. Rejoignez des groupes Facebook ou des forums de copywriting. Participez. Vous trouverez des missions et ferez connaître votre nom. Bref, construisez votre réseau et faites-le parler pour vous.

>>> À lire également : Comment trouver ses premiers clients en rédaction web sans prospecter ?

Tarifs : on met combien sur la table ?

La grande question, pas vrai ? Combien vaut votre travail ? Quand on débute, surtout en reconversion, c’est un vrai casse-tête. Et pourtant, il n’y a pas de mystère : tout est question de cohérence.

D’abord, soyez honnête avec vous-même. Où en êtes-vous ? Avez-vous un portfolio solide ? Maîtrisez-vous des compétences spécifiques comme le SEO ou le storytelling ? Ce sont vos fondations. Quand j’ai commencé, je fixais des tarifs raisonnables pour attirer mes premiers clients. Et au fur et à mesure, j’ai ajusté mes prix. Vos progrès et vos résultats doivent se refléter dans vos tarifs.

Ensuite, observez le marché. Il y a de tout : des rédacteurs à 0,05 €/mot, d’autres à 500 € l’article. Ne tombez pas dans le piège du « je facture bas pour trouver plus vite ». Si vous démontrez la valeur que vous apportez, vous justifiez un tarif plus élevé. Un conseil ? Évaluez-vous régulièrement et adaptez vos prix selon vos compétences et votre impact. Vos tarifs doivent suivre votre progression.

Les erreurs à éviter en débutant : l’école des coups durs

On apprend en se trompant, oui, mais certaines erreurs, autant les éviter d’entrée. Si j’avais su ça en commençant, j’aurais gagné du temps et de l’énergie.

D’abord, ne dites pas « oui » à tout. En début de parcours, on prend tout par peur de manquer. Mauvaise idée. Vous gaspillez du temps sur des projets sous-payés ou peu motivants. Sélectionnez des missions où vous pourrez vraiment briller.

Ne négligez jamais votre gestion du temps. Rédaction, prospection, administratif… on peut vite être débordé. Moi, j’ai appris à planifier chaque tâche avec rigueur, et ça change tout.

Et ne partez jamais sans préparation. Apprenez à connaître votre client, lisez son contenu, comprenez ses besoins. Un brief mal compris, c’est un projet qui démarre mal.

Enfin, toujours un contrat. Même pour une petite mission. Croyez-moi, un contrat clair évite bien des galères.

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